Note de l’entreprise: 5/5
Description
Si une équipe veut se mettre sur la piste de la consolidation en passant par le ludique, dans la région de la Mauricie, elle aura tout avantage à croiser L’Aventureux sur son chemin. Il cache dans sa besace son lot de rallyes GPS et de chasses au trésor, pouvant être réalisés en plein cœur d’une ville, dans un boisé avoisinant ou, pourquoi pas, une séance de désamorçage de bombe à l’ombre de la Centrale hydroélectrique de Shawinigan.
Il est vrai, en effet que, si plusieurs des propositions de L’Aventureux d’adaptent à presque tous les paysages, à toutes les tailles et les âges de groupes, certains décors sont, comme celui de la centrale, plus propices à stimuler l’imagination alors que d’autres espaces répondent davantage à certains critères essentiels de faisabilité. Ainsi, une des activités qui contribua le plus à faire des petites entreprises de L’Aventureux une légende locale, les promenades théâtralisées en Rabaska, ne se déroule qu’à l’Auberge le Baluchon de Saint-Paulin. L’Aventureux surgit aussi parfois à l’Auberge Godefroy, le temps d’entraîner des troupes d’employés dans une chasse au trésor.
Bonne nouvelle pour ceux qui garderaient un vague à l’âme nostalgique d’une première histoire d’amour ou d’aventure racontée aux passagers des rabaskas du Baluchon : ces expéditions se sont transformées avec le temps, pour devenir beaucoup plus interactives au cours des dernières années : là aussi, on chasse maintenant les trésors à coups de rames, et l’on doit parfois retourner sur la terre ferme, en cours de parcours, pour se rapprocher de l’objet de la quête.
Ces tours de rabaskas, ainsi que les chasses au trésor de L’Aventureux, peuvent aussi être présentées en version plus familiale. Et comme, d’un projet à l’autre, Celui-ci aime bien taquiner l’imaginaire, l’histoire et l’archéologie, un passage au pays des conteurs s’imposait. Mais ces contes, il ne suffit pas de bien vouloir tendre l’oreille pour les entendre : encore faut-il savoir les mériter, en suivant d’abord les conteurs professionnels, bottes ou raquettes aux pieds et lampe au front, à travers les bois nocturnes.
Mais l’Aventureux réserve ses stratégies les plus éprouvantes sur le plan de la logique et de l’esprit de compétition à ceux qui sont prêts à s’approprier les terres du Baluchon dans le cadre du jeu Conquistador. Quelques autres experts de consolidation d’équipe ont eu l’idée de s’inspirer, comme lui, du jeu de Risk pour amener les concurrents à se défier en grandeur nature. Mais ici, histoire de combiner la passion du jeu et les normes de sécurité chez ceux qui n’ont pas choisi d’être mercenaires à temps plein, les affrontements prennent la forme de résolutions d’énigmes, plutôt que de coups de dé, de canon ou d’épée.
Cela dit, les stratégies de ce coureur des bois des temps modernes ne reposent pas que sur des légendes et sur le vent qui les porte : une machinerie bien concrète occupe les caches des rallyes GPS et des chasses au trésor, intégrant, entre autres, des cryptextes, des comptes à rebours, quelques reconstitutions de bombes à désamorcer, des objets de bois contenant des labyrinthes et quelques autres objets intrigants de son cru.
Mots-clés : chasse au trésor, rallyes, GPS, contes québécois, désamorcer une bombe, stratégie, compétition entre équipes
Critique
Jean-Pierre Pétrin et son équipe de JPS électronique ont consacré une fin de semaine à découvrir comment les loisirs immersifs pouvaient contribuer à consolider leurs liens. En optant pour le Rallye GPS de L’Aventureux, monsieur Pétrin a eu l’impression de trouver un bel équilibre entre une belle occasion de se dérouiller les jambes dans un grand parc et le plaisir de se casser la tête : « L’aventureux, c’en est un que j’aurais envie de réengager parce qu’il se déplace. Celui-là était au-delà de mes attentes. C’est actif et diversifié. Ça fait courir, réfléchir et travailler en équipe. »
Amener des passionnés de technologie à passer à l’action est un défi en soi, ce qui explique probablement pourquoi le fondateur de cette entreprise de créations robotiques agricoles a opté pour un rallye GPS. Mais, la programmation des GPS étant conçue pour demeurer à la portée de tous, ce sont d’autres ingéniosités mécaniques qui ont suscité son émerveillement :
« J’ai particulièrement aimé l’originalité et la diversité des casse-tête. Il y en avait qui m’ont fait penser au Code Da Vinci. C’étaient vraiment des mécanismes comme on peut voir dans les films de suspense où il faut trouver des codes ou désactiver des bombes. Tout était très fonctionnel et c’est assez impressionnant de voir les jeux qu’il avait inventés. Il disait qu’il s’était fait aider par des ébénistes et cela a vraiment valu la peine. »
À ses yeux, le concept a semblé d’autant plus impressionnant qu’il s’est démarqué également par sa souplesse : le choix du parc était une demande spéciale. De plus, l’animateur avait pour mission d’atteindre des objectifs de consolidation tout en intégrant des enfants en très bas âges; et, finalement, au moment de passer à l’action, le groupe a été plus petit que prévu. Et, dans cette course à l’intrigue, aucune de ces contraintes ne s’est avérée un obstacle au plaisir : « Il a travaillé une activité unique, sur-mesure, pour nous. Il utilisait le parc pour la première fois. La distance du parc était de 250 m, donc, ça en faisait beaucoup à parcourir. Il y avait des énigmes avec des morceaux à déplacer : c’était vraiment bien fait! Dans le fond, il a mélangé deux ou trois activités et nous en a fait une pour nous. ». La durée de l’activité pouvait également être établie à la carte
Mais, si Frédéric Guay, Aventureux de profession, maîtrise le charme secret des casse-têtes, il semble demeurer extrêmement conscient que la planification d’un événement ne doit pas en être une. Avec lui, gérer les où, quand, comment de l’événement demeure un jeu d’enfants. Même, dans le cas du parc choisi pour l’activité, les négociations avec les instances municipales, ce qui peut parfois s’avérer un tour de force, ont été réalisées rapidement et dans les règles de l’art.
Mais Jean-Pierre Pétrin ne compte pas nécessairement profiter de cet avantage la prochaine fois, préférant miser sur l’esprit d’adaptation de L’Aventureux à des groupes on ne peut plus variables, pour ramener la fantaisie directement, dans ses locaux, lors des moments où ses équipes de pointe en ont le plus besoin : « Nous, on était des équipes de trois. Je trouve que c’est parfait pour des petites équipes, admettons, des départements. Je pense que l’activité peut convenir à de gros groupes, mais qu’à 6 ou 8 personnes, on peut avoir autant de plaisir. »
Merci à Jean-Pierre Pétrin, directeur général de JPS électronique pour sa précieuse collaboration